Me croiriez-vous si je vous disais que je venais d’étaler mes vernis à ongles sur mon lit et qu’avec l’aide de mon jeune cousin j’ai procédé à un appel en bonne et due forme en vue de vérifier si ma collection était complète ?
Je collectionne les vernis. Pour le moment, je me concentre sur ceux de la marque Essie. Généralement j’en achète au moins 2 par mois. Il m’est bien sûr arrivé d’en acheter plus des fois, tout comme je peux passer plusieurs mois sans faire de nouvelles acquisitions. Je n’en prends pas moins au sérieux mon travail de collectionneuse. La preuve, je note religieusement le nom de chacun de mes vernis accompagné d’une brève description de la couleur dans un carnet. C’est d’ailleurs ce qui m’a permis de constater quelques heures plus tôt qu’il manquait une pièce de ma collection. Pas la peine de s’inquiéter. Je sais où elle est et je saurai la retrouver !
Regarder ma cinquantaine de vernis à ongles étalés sur le lit, avec des teintes allant du nude au rouge sang en passant par le vert fluo m’a fait repenser au temps où ma timidité maladive me faisait craindre de peindre mes ongles. Difficile de croire qu’il fut un temps mes ongles étaient la partie que je détestais le plus en moi… Mais le temps a passé. J’ai grandi et j’ai appris à tirer le maximum de ces attributs de la féminité. D’ailleurs, maintenant que j’y pense, je n’emporterai aucune de mes deux nouvelles acquisitions au salon demain. Ce week-end je porterai du rouge. Le rouge, c’est classe, sexy et si féminin, dit-on. Mais sera-ce « Apéritif », « Really red » ou « Size matters » ?
Les chroniques de Daphney 