C’est que le temps de quelques semaines j’avais même réussi à me tromper moi-même. À force de répéter que j’avais dépassé tout cela, je m’étais cru bien plus loin que je ne l’étais.
Hélas ! Mon corps, lui, ne ment pas. Mon coeur encore moins. Et, “sans raison”, je me surprends à pleurer dans mon lit, pendant ces nuits d’insomnie qui semblent vouloir durer indéfiniment.
Peut-être serait-il temps que j’admette que je ne vais bien… Pas bien du tout. Non, je n’ai rien à expliquer. Ce n’est pas le genre de peine qu’on raconte. Ces plaies ne se montrent pas. Sachez seulement que je ne vais pas bien.
Mais ça passera. Tout fini toujours par s’arranger, non ?