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Hey, les ex !

J’envie ces gens qui peuvent simplement dire : « On s’est quitté et je ne l’ai plus revu(e). » Moi, mes ex, je les croise à chaque coin de rue. Ok, j’exagère un peu. Ils ne doivent quand même pas être si nombreux que ça. Voyons, 4 ? 7 ? Euh… tout compte fait, mieux vaut ne pas essayer de compter ! Le fait est qu’il ne se passe jamais une semaine sans que je ne croise au moins l’un d’eux. (Halte-là ! Ce n’est pas ce que vous croyez. Je ne me suis envoyé aucun de mes collègues, Dieu merci !) Puis, il y a ces jours où je me retrouve dans un crowd de tout juste une centaine de personnes et 4 d’entre eux s’arrangent pour s’y glisser… Quatre hommes, très différents les uns des autres, mais avec une mission commune : me rappeler que je n’apprends pas de mes erreurs, et que je pêche toujours aux mêmes endroits !

On n’est jamais trop content de revoir un ex, c’est un fait. A moins, bien sûr, qu’on ne veuille à tout prix lui montrer ce qu’il a laissé partir… Mais là encore ! Les ex sont surtout synonymes d’échecs, de déceptions, de trahison. Ces relations qu’on n’a pas su faire marcher… Ces projets d’avenir qui sont partis en fumée…

Oui, oui, il arrive que l’on garde de bonnes relations avec un ancien jules et qu’ensemble on rit de notre relation passée. Mais ça, c’est un événement que l’on retrouve une fois sur mille… Bon, disons 5. Après tout, j’ai gardé de bonnes relations avec tous mes ex. La preuve, quand je les croise, je les salue toujours, alors après avoir jeté un regard circulaire sur l’endroit où je me trouve et de m’être ainsi assurée que m pa t ap ka kache !

Généralement, pendant ce qui me semble une éternité, ils tentent de me faire la conversation. Tandis que mes pensées vagabondent… « Bon sa m te wè nan nèg sa a menm ? » ; « J’espère qu’il a bien vu comme je suis anfòm ces dernières semaines et qu’il s’en mord les doigts » ; « Va-t-il essayer de me donner un tchèk comme la dernière fois ? » ; « Sa madigra sa a ap fè devan m nan toujou ? Men, je l pa manke pa chèch ! » Et voilà derrière mon grand sourire avenant, il y a rarement un « oh, mais qu’est-ce que ça me fait plaisir de le revoir ! » C’est que moi, moins je revois mes erreurs, mieux je porte. Mais je suppose que sourire à ce salaud qui se serait fait ma chienne si seulement j’en avais une est bien le prix à payer pour la civilisation. Alors, messieurs, vous allez bien ? Oh, mais oui, tout va bien de mon côté. Rien de nouveau, sinon que ma vie est délicieusement bien, surtout depuis que vous n’y êtes plus !

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