Lifestyle

A l’aide, besoin urgent de nouveaux sons !

Si j’écoute encore une fois “6 AM”, je deviens folle ! Je comprendrais d’ailleurs que mon iPod refuse tout carrément de jouer cette chanson, ou que mes oreilles refusent de l’écouter… Après deux journées entières à n’écouter que “Chay” puis une consommation abusive de “Syèl” le jour même de sa sortie, j’ai jeté mon dévolu sur ce pauvre morceau que je semble vouloir jouer et rejouer jusqu’à ce que j’aie le reggaeton dans son ensemble en horreur. Des centaines d’écoutes plus tard, je n’arrive toujours pas à trouver quelque chose d’autre à me mettre sous la dent.

Mais que m’arrive-t-il ? Je suis pourtant la fille au goût diversifié et aux milles playlists, parée pour toutes les éventualités… Au fil des années, je suis d’ailleurs devenue sans même m’en rendre compte le disc jokey personnel de mes amis. Celle qui s’occupe de la musique dans nos rassemblements quelconques, les petites fêtes d’anniversaire, celle qui prépare les playlist pour les roadtrip…. “Kot iPod ou an Daphney?”, me demande-ton comme on s’enquiert de la caméra d’un photographe. Okay, je le concède, la comparaison est un tantinet forcée, mais elle est tout à fait justifiée vu que toujours, je délivre.

Si je devais me rendre au Cap-Haïtien en voiture maintenant avec certains de mes amis, j’arriverais sans doute à composer une playlist susceptible de leur plaire ou même de les garder éveillés pendant euh… disons la grande partie du trajet. Pourtant, depuis quelques semaines, je n’arrive pas à meubler convenablement le silence de ma voiture pendant le court trajet qui sépare ma maison de mon lieu de travail.

Véritable sacrilège ! Comme chaque matin, aujourd’hui, je suis montée dans la voiture, j’ai connecté l’iPod avant même de mettre le contact, puis je me suis posée cette question devenue bien trop famlière. Que vais-je bien pouvoir écouter ? Silence radio. (Littéralement, hein ). Jusqu’à ce que les premières notes de 6 AM n’envahissent l’habitacle….

J’ai pourtant eu recours à mes procédés habituels pour découvrir de nouveaux sons. J’ai d’abord vérifié les charts sur Billboard, iTunes, puis Shazam et même Soundhood. J’ai cherché sur Google des artistes dont le travail est similaire à celui de mes artistes préférés. Rien n’a retenu mon attention. Mon problème persiste. Je me retrouve avec une liste réduite de chansons que j’ai dû écouter des milliers de fois….

Retrouvez ci-dessous les 15 morceaux qui m’aident tant bien que mal à travaerser cette dure période de ma vie. Et si jamais vous avez des artistes et des chansons à me suggérer….

1. 6 AM – J Balvin ft Farruko

2. Undercontrol – Gardy Girault ft Sika Valme

3. Stole the Show – Kygo ft Parson James

4. Entre Nous – Maestro ft Badi Kamall & Pooh Bear

5. Aba blabla – J Perry ft Bic & Gardy Girault

6. Hold Up – Beyoncé

7. Catch & Release – Matt Simmons

8. Work – Rihanna

9. Chay – Enposib

10. Love yourself – Justin Bieber

11. When we were young – Adele

12. Wherever I Go – Michael Brun & The Audio Institute

13. Mèsi – Harmonik

14. F*ck up some commas – Future

15. Syèl – Akoustik & Gardy Girault

Advertisement
Lifestyle

T.G.I.F

IMG_20170320_212629_126

Au fil des années le vendredi a pris diverses connotations pour moi.

Du plus loin que je me rappelle, ça a commencé par être le jour où je sortais le plus tôt de l’école. Et ce n’était définitivement pas mon jour préféré !

Bavarde et enfant unique, j’ai toujours adoré aller à l’école où j’avais un auditoire garanti. Perdre ce large public dès 11 h du matin me faisait perdre 3 heures de palabres… Rien qui puisse me plaire.

En grandissant, j’ai bien sûr commencé à voir le vendredi sous un autre angle. C’était d’abord le jour où je pouvais m’offrir une crème “Bon” au lait grâce à mes économies de la semaine. Puis, ce fut le jour que je n’avais pas à étudier. (Oui, j’ai toujours été une élève appliquée, mais je ne souhaitais pas pour autant passer ma vie avec un livre en main. ) Puis le vendredi devint le jour où je pouvais regarder la télé jusqu’à 9h p.m.

Au secondaire, le vendredi a representé pour moi le jour où je pouvais traîner après les cours avec mes amies avant de rentrer. Par la suite, il est devenu le soir où je pouvais me coucher tard, très tard.

Au cours des 3 dernières années, les choses ont encore évolué. Je me suis d’abord évertuée à sortir tous les vendredis, même quand mon horaire de travail ne me l’avantageait nullement. Quand enfin j’ai compris que ceci était tuatoire, j’ai converti ce jour-là en celui où je pouvais me permettre de me saouler en toute quiétude… jusqu’à ce que je dus prendre un cour à la fac’ le samedi…

J’ai survécu à la session et pendant les mois qui ont suivi, j’ai cru avoir entamé la dernière ligne droite avec ce fameux jour de la semaine. Le vendredi était simplement devenu le jour où je n’ai pas à mettre d’alarme pour le jour suivant !

Une histoire qui aurait pu finir bien, hein ! Sauf que désormais j’ai un cours tôt dans la matinée du vendredi, une réunion importante tard dans la soirée, puis un autre le samedi matin… Adieu parties, adieu alcool, adieu sommeil… C’était simplement devenu un cauchemar.

Et oui, tandis que certains surveillent avec impatience l’arrivée de ce jour de la semaine synonime de plaisirs et de liberté, moi je l’appréhende. “Vais-je encore arriver à y survivre ?” Voici la question que moi je me pose le jeudi soir tandis que j’ajuste mon réveil…