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Je me rappelle notre première fois

Je me rappelle notre première fois. Difficile de croire que plus d’une année s’est écoulée depuis cette douce soirée d’été où tout a basculé. Pour le meilleur.

Mes souvenirs sont restés intacts. Tes mots résonnent encore dans ma tête. Si je ferme les yeux, je crois bien que j’arriverai à sentir tes doigts se promener sur mon corps. Un corps auquel de telles caresses étaient jusque-là inconnues.

Bien sûr, du haut de mes 26 ans, ce n’était pas la première fois qu’un homme me touchait. Mais je dois l’avouer, jamais je n’avais fait l’objet d’une telle passion. J’ai eu comme l’impression que tu avais besoin de moi. Et j’ai tout simplement adoré!

Ah, combien de fois me l’as-tu répété ce soir-là d’ailleurs ! Et je ne demandais qu’à te croire. Après tout, moi aussi j’avais besoin de toi. Avidement. Éperdument. Désespérément.

Tu me redonnais la confiance en moi que j’avais perdu au fil de mes amours désastreuses. Mon corps cessait d’être cet assemblage de pièces disparates que je tente par-dessus tout de dissimuler ou de réparer pour devenir une véritable œuvre d’art.

Je n’avais pas honte de me dévoiler devant ces yeux qui ne montraient qu’admiration et satisfaction. Tu me voulais entièrement. Cela se voyait. Et devant une demande aussi bien formulée, je ne pouvais que m’offrir. Sans demi-mesure.

J’ai adoré te voir me dévorer du regard, me toucher avec impatience et empressement. Un peu comme si tu ne pouvais maintenir tes mains loin de moi. Comme si tu ne pouvais te détacher de moi. Comme si j’étais ce qui pouvait t’arriver de mieux…

Je me suis sentie désirée. Et Dieu sait combien ce sentiment peut être important pour une femme. À cet instant précis, j’étais prête à rivaliser avec n’importe quelle Ange de Victoria’s Secret. J’avais carrément l’impression d’être parfaite. Rien que ça !

Ah oui, je me souviendrai encore de cette première nuit, de cette unique nuit pendant longtemps encore. Jamais plus rien ne sera le même. Une partie de moi a inexorablement changé. Tu m’as rendue femme. Tu as fait de moi ton mannequin personnel, ta reine. Je suis désolée, mais plus jamais je ne pourrai me contenter d’aucun traitement inférieur à celui-là. Quitte à devoir m’enfermer dans une bulle avec ces souvenirs pour les années à venir.

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