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Cher journal

Cher journal,

Je sais, je sais… j’ai largement passé l’âge où l’on tient un journal et que l’on y écrit des choses du genre « Je l’ai vu aujourd’hui. Il est beau. Je l’aime et patati et patata ». Mais depuis un certain temps, c’est comme si mes doigts me démangeaient et qu’il fallait que j’écrive. Il y a tellement de choses que j’aimerais partager. Mais pour cela, je devrais d’abord réussir à transformer mes mille et une émotions en paroles puis trouver une personne digne de les entendre. Et crois-moi petit journal, tout ceci est bien plus compliqué qu’il n’en a l’air !

Alors oui, il y a un il. Un il entre guillemets, un il entre parenthèses, un il en pointillé. Et franchement, je ne sais pas quoi en dire d’autre, sinon qu’il suscite en moi des sentiments que je n’avais jamais ressentis avant. Pour lui, j’ai revu toutes mes résolutions et j’ai baissé ma garde. En contre partie, il m’insuffle ce souffle d’énergie, ce regain de confiance qui me faisait défaut depuis si longtemps. Il me rend heureuse. Voilà, c’est dit !

Il est sans doute encore trop tôt pour en parler. On ne se fréquente que depuis seulement quelques semaines. On est encore à ce stade où l’on se « voit ». Pourtant j’ai un peu l’impression de l’avoir toujours connu. Comme Emeline Michel le chante si bien dans ce morceau que j’aime tant, je me plais à dire que l’on s’est croisé à de multiples reprises sans véritablement se rencontrer. Mais la vie a tenu à nous mettre en contact et on a fait le reste !

Avec l’historique de mes amours aussi tumultueuses qu’éphémères, je m’évertue à garder le secret. Après tout, rien n’est encore « officiel ». Mais Dieu sait que des fois j’ai envie de crier mon bonheur sur tous les toits ! De toute manière, face à mes airs absents par moments et les sourires béats que j’adresse à mon téléphone, mes proches ont bien dû tirer les conclusions nécessaires. Un bonheur pareil ne peut simplement pas passer inaperçu.

Il est tout ce dont j’avais rêvé. C’est un peu trop beau pour être vrai, tu sais ? Mais je veux continuer à y croire. Il me regarde et je fonds. Alors imagine quand il m’approche… Je pense avoir trouvé un compagnon infatigable pour mes mille et unes aventures à venir, un coach qui m’aide à faire ressortir le meilleur de moi-même, un super fan qui ne manque pas une occasion de m’applaudir. Je ne sais pas ce que j’ai bien pu faire pour mériter un tel cadeau. Mais une chose est sûre, il est hors de question que je le laisse partir !

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DaffReads

En plein dans mon élément !

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Je suis rentrée dans une librairie aujourd’hui ! Je crois bien que la dernière fois que j’avais mis les pieds dans un endroit pareil avant cet après-midi remonte à près de deux ans. Alors ça, c’est quand je ne compte pas tous ces « bookstore » dans les aéroports où je me suis arrêtée à chaque fois que j’ai eu à prendre l’avion et desquels je ne suis jamais ressortie les mains vides ! Mais aujourd’hui, tout est différent. Pour commencer, je suis sortie de chez moi avec pour principale destination une librairie, n’importe laquelle.

Pendant les premiers instants, je me sens comme dans une cabane d’Alibaba. Cette petite librairie que je visitais une fois par semaine quand je travaillais à Pétion-ville me parait toute changée aujourd’hui. Je ne sais où commencer. Mais une employée me propose son aide et du coup je me suis rappelée mes objectifs.

En fait, je suis sortie de chez moi avec l’intention d’acheter un livre, deux peut-être. Premièrement, il me faut un roman de Dany Laferrière. Je m’étais toujours dit que je ne pouvais pas être  aussi fière, entre guillemets, de notre académicien et ne pas posséder ne serait-ce qu’un seul de ses ouvrages. De plus, ce 13 avril ramène l’anniversaire de l’auteur et je voulais en quelque sorte nous faire à tous deux un cadeau. Ainsi, j’ajouterais à ma collection de livres un ouvrage d’un des écrivains haïtiens les plus célèbres à l’étranger et je supporterais l’artiste en évitant de me contenter d’emprunter une de ses œuvres à un ami. Plutôt bien pensé, non ?

Parallèlement, je m’étais aussi rappelé ce recueil de poèmes de Lyonel Trouillot que j’avais feuilleté il y a de cela plus de 5 mois. Je l’avais particulièrement aimé. Aussi, quelqu’un dont j’apprécie généralement le jugement m’a dit récemment que de Trouillot, il fallait surtout lire les poèmes.  Les deux auteurs se retrouvent dans le même rayon et c’est là que commence mon exploration.

Je n’hésite pas longtemps sur lequel des livres de Laferrière je veux acheter. C’est qu’il y a ce titre qui m’attire : « L’art presque perdu de ne rien faire » ! Comment aurais-je pu résister à un titre pareil ? En plus, en prélude à ce long weekend ce livre me rappelle mes intentions. Il me fallait l’acheter, simplement. Et c’est ce que je fais. Ensuite, je me lance à la recherche des fameux poèmes de Trouillot. Je ne les trouve pas. Il y a certes d’autres livres de Lyonel Trouillot, mais là il me faut un recueil de poèmes ou rien du tout. Déjà que j’ai sur ma table de chevet deux autres livres de cet auteur que je n’ai jamais ouvert en trois ans…

On aurait pu être tenté de croire que ma visite à la librairie allait s’arrêter là. Mais, c’aurait été mal me connaître. Je me sens dans mon élément et il n’est pas question que je parte ! J’ai comme un besoin urgent de visiter les autres rayons et de faire un coup d’œil à mes auteurs favoris. Je vois d’abord ce roman de Marc Levy « Mes amis mes amours ». Je lui résiste. Peut-être sera-t-il encore là à ma prochaine visite…

Puis, je m’arrête près des romans de Paulo Coelho. Ce dernier ne fait pas partie de mes auteurs favoris. Mais j’entends ses louanges à longueur de journée et par moment, je me dis que je devrais peut-être faire un effort pour apprécier son travail. Jusqu’à présent, je n’ai lu que deux de ses livres, enfin 1 et demi pour être tout à fait honnête. Il ne m’a pas charmée. En fait, je crois bien que son « Adultère » m’est resté en travers de la gorge.  Néanmoins, je tente de reste positive. Je finirai par trouver un Paulo Coelho que j’aimerai, mais pas aujourd’hui !

Mes pas me conduisent par la suite au rayon des romans policiers. Mon monde ! J’ai vraiment du mal à déposer cette compilation de nouvelles regroupant plusieurs aventures de Hercule Poirot… Ah, me lasserai-je jamais d’Agatha Christie ? Un peu plus loin, je retrouve les Mary Higgins Clark. De tous les ouvrages exposés, il n’y a qu’un seul que je ne possède pas encore. Il n’est pas question que je reparte sans lui. Et ma collection passe à 36. Youpi !

Je ne suis toujours pas disposée à repartir. Pour boucler ma tournée en librairie, je me dis que j’ai besoin d’un brin de romance, de rêve et de folie dans ma vie. Je me dirige donc vers les « Harlequins ».  Dans la série Passion, je trouve ce qu’il me faut. Dans le résumé, il est question d’un « lui » bad boy, sexy, provocateur… Juste ce qu’il me fallait ! Je l’attrape et je passe à la caisse. Soudainement, j’ai hâte d’être chez moi, vautrée dans mon fauteuil préféré avec un verre à portée de main….

Lifestyle

Que vais-je bien faire de ces jours de congé ?

Cerf-volant

On est un mardi d’avril. La semaine Sainte bat son plein tandis que ma routine se poursuit, calmement. Comme d’habitude, j’ai allumé la télévision quand je suis rentrée du travail. Telle une musique de fond, cette dernière m’a quelque peu accompagnée alors que je vaquais à mes occupations et me préparait pour aller au lit. Puis, ce qui y défilait a fini par retenir mon attention. « Mais je le reconnais, ce film », me suis-je dit au bout d’un moment. Pour avoir déjà vu trailer, acteurs et behind the scenes sur Internet, il ne m’a pas fallu longtemps pour me rappeler qu’il s’agit d’un « film de noël ». Imaginez donc mon agacement… Moi qui enlève les playlist de Noël de mon iPod dès le 26 décembre et refuse d’écouter les meringues carnavalesques le matin du mercredi des cendres, jamais je n’aurais souhaité voir un « film de noël » en plein carême.

Je serais, je l’avoue, plutôt d’humeur à regarder une énième version de la passion du Christ. Je zappe un peu. Mais rien de ce que je trouve ne me satisfait. Rien à faire ! Je reviens à « Almost Christmas » sans arriver à m’y consacrer véritablement. Mon esprit vagabonde. Je me mets à penser à ces deux fêtes : Noël et Pacques. Je les compare un peu. Il s’agit après tout de deux fêtes chrétiennes, l’une célébrant la naissance du messie et l’autre la résurrection de celui-ci d’entre les morts. Deux événements heureux qui aujourd’hui donnent droit à ces jours de congé bien mérités que tout honnête travailleur attend avec impatience !

Je n’aime pas particulièrement les « fêtes », mais j’adore les congés qui viennent avec. Même quand je n’en fais strictement rien… Par exemple, qu’avais-je fait à Noël ? Pas grand-chose ! Je n’ai pas été à la mer comme c’est si courant à cette époque. Je n’ai pas eu de grandes célébrations familiales. De toute façon mes parents ont arrêté de fêter noël depuis je ne sais plus quand. Plus d’arbre de noël, ni d’échanges de cadeaux, même pas de soupe le 1er janvier… Oui, vous pouvez le dire, lavi m tris ! Je dois d’ailleurs l’admettre, sans ce diner annuel qu’organise une de mes proches depuis maintenant quatre ans, mes fêtes de fin d’année auraient été bien plates ! J’ai pourtant hâte d’être à Noël 2017, même quand je sais qu’on n’aura droit qu’à trois petits jours de congés pour cette fin d’année.

Mais chaque holiday en son temps ! On est à Pacques et je vais avoir un long week-end à meubler. J’ai déjà fait un premier tour d’horizon. Les amis que j’ai appelés ne font rien, eux non plus. On aurait alors pu, ensemble, élaborer des plans. Mais pourquoi se tracasser quand il est si facile de continuer à ne rien faire (toujours ensemble) ? Vous l’aviez compris, n’est-ce pas ? Je déteste faire des plans. Je préfère qu’ils me tombent dessus, m’entraînant dans une série d’aventures folles que je n’aurais justement jamais imaginées !

Et pour ce week-end de Pacques, avec un peu de chance, je ne mettrai pas du tout les pieds hors de ma maison. Je dormirai jusqu’à épuisement, lirai un peu, mangerai beaucoup et ferai le plein de films de circonstances (j’espère !). Sinon, je monterai volontiers dans les hauteurs avec ma BFF pour faire voler nos cerfs-volants en toute quiétude, partirai pour Grand-Goâve pour une journée ou pour les Cayes pour trois jours. Dans les 3 cas de figure, je rirai à volonté, boirai plus que je ne le devrais et mangerai un peu trop. Mais une chose est sûre, chez moi où ailleurs, je serai tout aussi heureuse. Satisfaite d’avoir bien profité, à ma façon, de mes jours de congé !