Je ne vais pas essayer de prétendre le contraire : C’est tout simplement le titre de cet ouvrage qui a retenu mon attention. J’ai d’abord pensé à « Les immortelles » de Mackenzie Orcel le seul livre parlant de prostituées que j’avais lu en le retirant des étagères de la librairie La Pleiade. Puis je l’ai feuilleté. Peu de pages. Et de grands caractères. Tentant… Le prix, pas tant que ça !
Et c’est alors qu’est entré en compte le dernier, mais pas des moindres, détail : il s’agit d’un titre de Gabriel Garcia Marquez, cet auteur hispanophone adulé… Celui-là même avec lequel j’avais récemment fait connaissance. Finies les hésitations, vers la caisse je me suis dirigée d’un pas résolu !
Ce fut comme je l’avais supposé une lecture rapide. Assez facile aussi du reste. Résumé ? Pour ces 90 ans, le narrateur veut retrouver un coup de jeunesse. Pour ce faire, il s’adresse à Rosa Cabarcas qui tient la maquerelle du coin et lui demande de lui trouver une jeune vierge. L’entreprise est assez difficile, mais la dame arrive à lui dégoter une pucelle de 14 ans qui l’attend le soir même de son anniversaire dans une chambre du bordel. Il la retrouve nue, endormie…
Et de là l’histoire prend un autre tournant. On arrête tout simplement de voir ce vieux journaliste qui se présente déjà comme un véritable raté comme le vieux pervers qui veut se faire une enfant capable d’être son arrière-petite-fille.
Ce qui ne devait être qu’une aventure d’un soir se poursuit et n’évolue surtout pas dans le sens qu’on s’y attendait. C’est plutôt un bref tour de certains sujets tabous, des questionnements sur l’âge, le temps, le sexe, la morale… Et je n’en dis pas plus car ce petit roman mérite bien que vous y jetiez vous-même un coup d’œil !